Partez à la rencontre d’Isabelle Racicot, personnalité médiatique, animatrice de télévision et de radio reconnue, entrepreneure et mère de deux jeunes garçons. En d’autres mots, la superfemme moderne. En 2015, Isabelle a cofondé le site lifestyle Picoum.com, qui est aussi le 10 000e client e-commerce de Lightspeed. Picoum est une boutique en ligne sur laquelle les femmes peuvent acheter des vêtements, cosmétiques et accessoires faits par des designers de partout au Canada. Les fans du site peuvent aussi profiter du magazine en ligne de Picoum, qui offre une variété de blogs de beauté, mode, foodie, santé et autres sujets inspirants. Ce mois-ci, nous avons eu la chance de discuter avec Isabelle de son expérience en démarrant son commerce en ligne et en tant que femme et entrepreneure influente au Québec.
Isabelle, qu’est-ce qui t’a motivée à démarrer ton commerce en ligne ?
Ça faisait longtemps que j’avais envie de démarrer quelque chose, mais je ne savais pas exactement quoi. Un jour, alors que j’étais en vacances dans le Sud, j’ai fait la rencontre par hasard d’une femme nommée Bianca Lessard, qui est maintenant VP Marketing chez Picoum. C’est cette rencontre avec cette femme si passionnée qui m’a donné envie de me lancer dans les affaires.
Pourquoi un site lifestyle ?
Je me suis posé la question « Qu’est-ce que je recherche ? ». En plus de travailler, je suis une mère de famille, donc je n’ai pas des heures à passer sur différents sites à chercher des vêtements, des accessoires et d’autres articles. C’est comme pour ça qu’est né Picoum, pour permettre aux femmes de gagner du temps en faisant tous leurs achats sur une plateforme unique. Je ne choisis pas toute la collection d’un designer; je choisis certaines pièces. Picoum, c’est comme une amie qui te propose les plus beaux articles qu’elle a pris la peine de choisir pour toi, tes enfants et ton mari.
D’où vient le nom Picoum ?
C’était un mot que j’avais inventé toute petite et qui faisait rire mon grand-père. Mon grand-père était aussi un entrepreneur. Il a eu un magasin toute sa vie et est décédé quelques mois avant le lancement du site. Je me suis dit que ce nom m’apporterait peut-être une petite touche de là-haut. En même temps, j’aime que ce nom n’ait aucune signification pour les autres.
Quel esprit voulais-tu donner à ton site ?
Je voulais vraiment que le site soit comme une amie qui aime les mêmes choses que toi et a pris le temps de choisir des articles pour toi. Je voulais quelque chose de chaleureux. Ça a été un des premiers mots qui est sorti de ma bouche quand j’ai parlé du style du site. Je voulais quelque chose d’accessible, sans prétention et beau esthétiquement.
Comment Picoum se distingue-t-il des autres magasins en ligne ?
Comme Picoum a beaucoup de ma personnalité. Au Québec, plusieurs personnalités ont lancé leur propre site, mais il n’y en a pas beaucoup qui y vendent des produits. Je voulais vraiment une boutique en ligne mettant en lumière des créations canadiennes soigneusement choisies. Sur Picoum, on propose des produits canadiens soigneusement choisis parce qu’on les trouve beaux et à la mode et on pense aussi que c’est important de soutenir les talents locaux.
Comment choisis-tu les produits qui sont sur ton site ?
La sélection se base sur l’histoire derrière le produit. Les histoires me parlent beaucoup. J’aime savoir comment le produit est né et quelle était l’intention derrière. J’aime beaucoup l’histoire d’Eric Wazana de Yoga Jeans, qui a vu sa mère perdre son emploi de couturière. Quand est venu le temps d’acheter une usine pour la production des Yoga Jeans, il en a acheté une qui était en train de mourir dans la région québécoise de la Beauce pour permettre à toutes les couturières de garder leur emploi. Cette histoire a besoin d’être entendue et je suis tellement fière de vendre ses produits sur notre plateforme.
Qui est ton public cible ?
D’abord et avant tout, ce sont les femmes. Celles qui ont des enfants et une maisonnée à gérer. Celles qui travaillent et celles qui font un peu de tout ça. Les femmes qui sont les plus actives sur Picoum ont majoritairement entre 35 et 44 ans.
Trouves-tu que les femmes entre 35 et 44 ans sont difficiles à attirer en ligne ?
C’est sûr qu’elles ne sont pas aussi actives que les plus jeunes en début de vingtaine, qui ont la technologie dans le sang depuis des années. Je pense que les femmes entre 35 et 44 ans sont de plus en plus actives sur Internet et achètent de plus en plus en ligne. Sur Picoum, on a accompagné beaucoup de clientes qui achetaient en ligne pour la première fois et qui étaient inquiètes du processus d’achat. Je trouve ça génial d’avoir des clients qui font leur premier achat en ligne via Picoum.
En tant que personne influente au Québec, les gens te font-ils plus confiance ?
Le fait que les gens me connaissent depuis des années et que j’ai été dans leur quotidien à la télévision et à la radio doit aider. La plupart des sites web comme Picoum sont des sites américains ou européens. Les gens savent que les produits sur Picoum viennent du Québec et ailleurs au Canada. Ils savent aussi où me rejoindre et que je suis la personne derrière le site.
Comment prévois-tu de développer Picoum dans le futur ?
Absolument ! J’ai beaucoup d’idées. On va diversifier nos produits de plus en plus et développer une application mobile. Je veux aussi développer le côté des femmes entrepreneures et les mettre en lumière. C’est ce qu’on appelle le « Motivational Monday », une série qu’on a commencée et qui met en lumière des femmes à travers le Canada qui ont démarré leur business.
Avec la popularité du magasinage en ligne, est-ce que vendre en ligne est un must de nos jours ?
Oui ! Ça me fatigue quand je vois une belle pièce sur Instagram et que je vois que la compagnie n’a pas de boutique en ligne. Je comprends que, pour une petite entreprise qui commence, il faut parfois choisir entre une boutique physique ou une boutique en ligne. Et bien, je dirais qu’il faudrait d’abord mettre son argent en ligne comme Frank and Oak qui a commencé en ligne et qui après a ouvert une boutique physique.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans le commerce en ligne ?
Je voyais vraiment le commerce en ligne comme une opportunité d’affaires et je voulais essayer quelque chose de pas trop risqué. C’est super demandant de démarrer un commerce en ligne, mais au niveau du risque financier, je trouvais ça moins périlleux. Comme le commerce en ligne est le futur et que j’ai beaucoup de plaisir à magasiner en ligne, j’ai décidé de m’en aller dans cette direction-là.
Avec l’Internet qui ne cesse d’évoluer, comment fais-tu pour rester à la page ?
Je pense qu’il faut s’adapter à toutes les nouvelles technologies, par exemple les applications mobiles. Le futur, c’est permettre aux consommateurs de magasiner le plus rapidement possible et d’avoir accès à toutes les informations qu’ils cherchent sur toutes les plateformes, particulièrement le mobile. Je pense que le mobile va vraiment être le choix numéro 1 des gens pour faire leurs achats. Ce sont des plateformes développées par des entreprises comme Lightspeed qui vont permettre à des gens comme moi d’offrir un meilleur service, d’être omniprésents et d’offrir des services plus rapides.
Comment Lightspeed a facilité le lancement de ton site web ?
Lightspeed a été extrêmement à l’écoute de tous nos besoins et on reçoit toujours du bon service, même après-vente. Je pense aussi que, pour des gens comme nous, être sur une plateforme où il y a une si grande variété de commerces, c’est rassurant. Le désir de Lightspeed de toujours être devant la parade, de toujours améliorer ses services et de penser à ce qui s’en vient va être très bénéfique pour nous parce que le développement de Lightspeed est très important pour notre propre développement.
Est-ce que c’était important pour toi de choisir une entreprise locale ?
Le fait que Lightspeed soit une entreprise de chez nous a fait partie de ma réflexion. Aussi, pour les mêmes raisons que j’adore le Yoga Jeans, j’aime Dax, j’aime l’entrepreneur qu’il est. Je trouve que c’est une belle personne et pour moi, ça joue dans mes décisions. Comme Lightspeed est basée à Montréal, je trouve que l’équipe est plus accessible que si j’avais choisi une entreprise à l’extérieur du Canada ou du Québec.
Quels sont les défis que tu as rencontrés en tant que femme entrepreneure ?
Je pense que par moments c’est sentir qu’on est crédible. Parfois, j’arrivais à des réunions et j’avais l’impression qu’on ne me prenait pas tout le temps au sérieux. Ma partenaire a eu ce même sentiment. Il y a aussi le fait de jongler beaucoup avec la famille et la routine du jour. Puis, j’ai des défis qui ne sont pas liés au fait d’être une femme, par exemple la croissance d’une entreprise, comment augmenter le trafic en ligne, comment améliorer mon produit, qu’est-ce qui fonctionne et ne fonctionne pas.
Est-ce que tu ressens la responsabilité d’être un modèle pour les femmes au Québec ?
Moi-même, je cherche des femmes pour m’inspirer, mais je suis consciente qu’il y en a pour qui mon parcours peut être intéressant et servir d’inspiration. Je ne me sens pas du tout une pression et je me suis toujours dit que la vie est une aventure. Si ça ne marche pas, ce n’est pas grave, mais j’aurai sûrement appris quelque chose. Donc peu importe, j’ai déjà gagné quelque chose.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un voulant démarrer sa boutique en ligne ?
Je ne pense pas qu’il faut réfléchir trop longtemps, sinon on hésite. Je pense que si tu as une passion, il faut la poursuivre. Après ça, il faut être dédiée, il faut être prêt à tirer des leçons de nos expériences. Il ne faut pas avoir trop d’orgueil quand on se lance en affaires parce qu’il y aura des moments décourageants. Je pense que c’est la persévérance qui nous permet d’avancer. L’important, c’est de se relever. Ce n’est pas le nombre de fois qu’on tombe.
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