Comment un magasin de vélos indépendant a pris le contrôle de la gestion des stocks
Qui dit commerce de détail dit inventaire, mais certains magasins sont plus compliqués que d’autres. Pour ceux-ci, trouver un système de gestion des stocks qui répond à tous leurs besoins peut faire toute la différence dans la vie de tous les jours de l’entreprise.
Prenons l’exemple d’un magasin de vélos : rien que dans le département des ventes, il y a toutes sortes de modèles, sans parler de l’équipement nécessaire, des vêtements spécialisés et des chaussures. Il y a aussi l’aspect mécanique avec des vélos à réparer, les pièces à commander et les composantes à remplacer. L’inventaire grossit à une vitesse exceptionnelle, voire exponentielle.
Quand la famille Néron a fondé Cycle Néron en 1970, le système de gestion des stocks était beaucoup plus simple. Au fil du temps, il est devenu un peu plus complexe, surtout quand l’entreprise a commencé à ouvrir plus de boutiques dans la région métropolitaine de Montréal.
Il y avait de nombreux emplacements à gérer, des changements dans le comportement des consommateurs et, ces dernières années, l’arrivée des vélos électriques.
Comment l’équipe de Cycle Néron a-t-elle fait face à cette situation ?
Lightspeed s’est entretenu avec Mathieu Séguin, conseiller en vente chez Cycle Néron depuis plus de douze ans, pour discuter de la façon dont le magasin de vélos gère ses stocks.
Cet entretien a été révisé pour plus de clarté et de concision.
Comment l’inventaire du Cycle Néron a-t-il évolué au fil des ans ?
«Avant, c’était facile, on n’avait pas autant de UGS. Là, j’en ai des centaines et des centaines. On travaille avec énormément de UGS en boutique. Le problème c’est qu’il y a tellement de variantes que ça fait juste augmenter, augmenter, augmenter. Nous avons tellement de nouveaux produits et de nouvelles marques.
La venue du vélo électrique a beaucoup changé la donne.
Un vélo électrique, c’est comme un peu considéré comme une auto. Tu peux partir ton vélo avec ton application, tu peux le barrer, tu peux le configurer différemment. Un vélo électrique, c’est quoi? C’est un câble, c’est une batterie, c’est le firmware, c’est le logiciel. Ça amène des défis supplémentaires.
Avant, le système ne nous aidait pas. Les items n’étaient pas nécessairement classés de la même façon, parce que c’était deux personnes différentes qui géraient l’inventaire. C’est sûr que ça, ça ne nous aidait pas.»
Dans bien des cas, les premiers mois de l’année sont un peu plus tranquilles. Les propriétaires en profitent souvent pour fermer le magasin pendant quelques jours et faire état de l’inventaire. Est-ce que c’était le cas pour le Cycle Néron ?
«Au tout début, on fermait les boutiques, on se prenait une journée pour faire l’inventaire.
On avait un programme qui nous avait été fait. C’était un très vieux programme et il n’était pas facile à utiliser. Ce n’était pas l’outil le plus facile à utiliser. Trois quarts du temps, il plantait. Si tu scannais un item trop rapidement, il plantait.
La recherche de données, aussi [laissait à désirer]. Mettons que je cherchais un client, l’inventaire n’était pas super bien maintenu, non plus, parce qu’on avait pas les outils nécessairement bien optimisés pour ça.
Aussi, on continuait d’ouvrir des boutiques. On savait aussi où on voulait aller, en ligne.À un moment donné, tu ne peux pas tout gérer de cette façon-là. Il va falloir des outils qui vont te permettre de le faire plus, plus facilement.»
Comment la gestion des stocks a-t-elle changé depuis que vous avez adopté Lightspeed ?
«On gagne du temps et on est plus obligé de fermer.
Maintenant, on est capable de faire des spot checks, c’est beaucoup plus facile. On y va par catégories. On peut prendre une demi journée, voire une journée gros max selon de la grosseur de la boutique. Si on parle de l’île-des-Sœurs, Lachine, Boucherville, ça se fait facilement.
Brossard, c’est la plus grosse boutique, c’est celle qui a le plus d’inventaire. On ferme des fois, selon les années. On ferme encore une journée sur deux. Ça nous prend un total de deux jours pour faire l’inventaire. Mais si je n’avais pas eu Lightspeed avant d’aller faire de l’inventaire, c’était cauchemardesque. Là, c’est à oublier, faire de l’inventaire.
Là, avec les catalogues, l’importation d’items avec nos fournisseurs, on est capable d’avoir des méthodologies maintenant. Tout est bien rentré comme il faut du premier coup. Après ça, tu n’as pas besoin de refaire le travail qui a déjà été fait. Ça aussi, ça nous fait gagner du temps.»
Avec moins d’erreurs d’inventaire, est-ce que vous pouvez réduire les coûts ?
«Oui, on a moins d’erreurs d’inventaire. C’est sûr qu’au niveau des coûts, on économise le temps aussi. T’as pas besoin de payer quelqu’un d’autre pour faire la job par dessus. En bout de ligne, tu finis toujours par réduire les coûts.»
Une bonne gestion de l’inventaire ne se résume pas à un simple comptage physique. En quoi le fait d’intégrer un logiciel de gestion des stocks à votre point de vente vous a-t-il aidé dans vos autres tâches quotidiennes ?
«Il y a aussi le côté un petit peu plus backend, par exemple avec les données qu’on est capable d’avoir. Disons que j’oublie qu’on a un vélo en stock. Avec l’ancien système, je n’aurais pas pu le vendre. Alors qu’avec Lightspeed, je vais faire une recherche, il est déjà bien répertorié dans l’inventaire et je peux dire au client, “tiens, je l’ai cet item-là.”
On a aussi accès à différents rapports. C’est le fun de les avoir parce que ça nous permet aussi de prendre des meilleures décisions, surtout quand c’est le temps de faire les stocks.
Justement, quand c’est le temps de recommander le stock pour la nouvelle saison, on est capable de se baser sur ce qui se vend bien.»
Parlez à un expert pour découvrir comment Lightspeed peut faire évoluer votre entreprise avec une gestion plus efficace de votre inventaire.
Des nouvelles qui vous concernent. Des conseils que vous pouvez appliquer.
Tout ce que vous devez savoir, directement dans votre boîte courriel.